Le référencement existe depuis que les moteurs de recherche existent. La formule originelle de l’algorithme de Google (*1) permettait de classer les sites répondant à une recherche d’internaute, du plus pertinent au moins pertinent.
Cette formule excluait les sites les moins populaires, en favorisant les sites qui bénéficiaient de liens hypertexte dirigés vers eux (la notion de popularité, à l’époque, correspondait à la quantité de liens amenant sur un site).
Occuper la première place du moteur de recherche est une préoccupation des sociétés dont les affaires dépendent de Google, comme les sites de vente en ligne. Google représente 90% de parts de marché (93,84% en France, de janvier 2009 à septembre 2020 (*2)), cette dépendance est donc très forte pour de nombreuses sociétés.
L’évaluation par Google d’un site Web dans son ensemble se particularise en évaluation de contenu de page Web. Google s’est spécialisé dans la compréhension et le résumé d’une page Web. Comment orienter rapidement et efficacement l’internaute vers le bon contenu ? En lui proposant une version simplifiée, sous forme de résultat digeste (titre et corps de texte). D’où les techniques d’amélioration des éléments supposés se retrouver sous forme de titre et de description de page au sein de Google. On travaille ses pages pour que Google récupère et montre le meilleur.
Au souhait de fournir aux internautes le meilleur contenu possible s’est ajouté une double exigence technique :
- avoir les bons paramétrages de site (pour faciliter le travail du moteur de recherche dans la récupération de l’information)
- offrir la meilleure expérience utilisateur possible, ce qui a contraint les gestionnaires de site à certains ajustements.
Il y a une orthodoxie Google, par exemple sur la manière d’établir un plan de site (au sens technique du terme), tout comme il y a une exigence du géant digital, entre autres, d’orienter les internautes vers un site délivrant rapidement son contenu.
Enfin, la notion originelle de popularité déterminée par le nombre de liens a évolué et est devenue une « popularité » déterminée par trois facteurs : E-A-T (Expertise-Authoritativeness-Trustworthiness), ce qui rend d’ailleurs plus délicat le travail des agences de référencement sur le sujet, étant donné que les liens seuls ne suffisent plus à créer la notoriété.
Ahrefs est un outil permettant de d'analyser "l'autorité", l'un des trois facteurs de popularité d'un site.
Le contenu, la manière d’être technique et la légitimité d’un site feront le référencement de ses pages, ce qu’on pourrait transposer dans le domaine de la communication humaine sous « Ce qu’on dit », « Comment on le dit » et si l’on bénéficie de « la légitimité pour le dire ».
Pour faire son SEO (« Search Engine Optimization », ou référencement), on doit donc être soucieux de répondre aux attentes de Google en termes de configuration technique (avec, en particulier, depuis quelques années, un poids important pris par la vitesse à laquelle est délivré le contenu), et employer les mots justes.
La recherche de mots-clés peut se faire par le biais d’outils comme Semrush, par exemple.
Mais les outils seuls ne suffisent pas, il faut également savoir structurer le contenu correctement, passer des mots aux phrases, rejoindre les intentions des internautes, avoir certaines connaissances des apports sémantiques du code, et connaître certaines clés d’opération proposées par la linguistique.
C’est d’ailleurs sur ce pilier que l’agence SEO Constellatio s’est fondée : l’emploi de ressources de la linguistique pour offrir un meilleur travail sur le contenu.
Anecdote : connaissez-vous l’ancêtre de Google ? Il s’agit du « Mundaneum (*3) », « Google de papier », situé à Mons en Belgique…
Gabriel Curtet, Chef de projet digital, Constellatio
*1 http://infolab.stanford.edu/~backrub/google.html
*2 https://gs.statcounter.com/search-engine-market-share/all/france/#monthly-200901-202009-bar